Le jour, Bucarest est une ville
relativement tranquille mais très sympathique. Arrivés
sur le boulevard Unirii, nous avons constaté que tout le long, il y a des fontaines au milieu de la route sur le terre
plein central. Ce boulevard est séparé en deux parties par une
fontaine centrale faisant également office de rond point. Celui-ci (qui dépasse de 4
mètres la longueur des champs Élysée) se finit par
l'immense palais de Ceausescu.
Ce palais, qui est maintenant le parlement,
a été construit sous Ceausescu. Il est entièrement fait de marbre, cristal et bois provenant de Moldavie et
Transylvanie. La construction partielle (60%) du palais aura durée
seulement 5 ans et aurait du se finir intégralement en 6 ans.
A coté du parlement, nous sommes
allés dans un parc plutôt sympa où l'on peut se reposer au
bord de l'eau.
L'architecture de la ville est
relativement banale: de grands immeubles anciens sans trop de couleurs.
En revanche, l'architecture des églises orthodoxes est vraiment
différente des églises catholiques, les chaises placés à gauche et à droite, sont orientées face à face. Tous
les murs sont entièrement recouverts de peintures de saints. Et nous pouvons tout à
fait dire que ces peintures ne sont pas très orthodoxes ...
La nuit, Bucarest change de visage. Non loin de l'auberge, à 15 minutes de marche, la rue piétonne Lapiscani amène à tous les bars. The Gin Factory, au début de la rue piétonne, est un bar dansant très animé à la musique commerciale où l'on peut trouver tout aussi bien des jeunes locaux que des jeunes étrangers. Puis nous sommes allés au club-A mais cette fois-ci l'ambiance y est radicalement différente: c'est une boite de nuit underground en sous-sol. L'espace danse est relativement restreint, compte tenu du nombre de personnes à l'intérieur, et la fumée des cigarettes (qui ne s'évacue pas) peut être très dérangeante pour certains. Tout comme le club-A, le kulturhouse est en sous-sol. Celui-ci comprend 5 pièces pas très grandes mais l'ambiance est hyper sympa, la musique hip-hop remixée est géniale et cette fois-ci, plus de fumée gênante. Pour sortir, The Gin Factory (pour commencer la soirée), et le Kulturhouse (pour la finir) sont vraiment les deux meilleurs endroits qu'on ai eu l'occasion de tester.
Il faut préciser que, contrairement à la France, la plupart des boites sont gratuites.
Quant à l'auberge, très conviviale, la réceptionniste est chaleureuse. On s'y sent comme chez soi.
Pour ce qui est de l'emplacement, elle est a proximité d'une artère principale de la ville et non loin du centre historique. Mais comme dans la majorité des auberges que nous ayons fait précédemment, les français y sont trop fortement représentés par rapports aux autres pays.
scani